Et non, je ne suis pas venue vous parler d’un Disney (enfin si vous voulez mon avis, je trouve que ça chante un peu trop) mais de notre petite virée à la Nouvelle-Orléans!

En décembre, Cyrille participait à une grosse conférence à la Nouvelle-Orléans. Évidemment, je n’allais pas rater une occasion de faire un peu de tourisme!

Pourtant, j’ai déjà eu l’occasion de visiter la Nouvelle-Orléans lors d’un voyage scolaire en 2005. C’était la dernière étape après un voyage de 15 jours à travers le Texas et la Louisiane. Arrivés dans la capitale de la Louisiane, notre chauffeur de car nous met en garde « ici, c’est la ville la plus dangereuse des Etats-Unis, il y a une personne qui meurt chaque jour par arme à feu. Soyez prudents! ». Ça a de quoi refroidir et ça nous a carrément refroidi! On avait 2 jours libres. Pas de professeur sur le dos pour nous dire quoi faire et où aller. On a fait un rapide tour dans la ville (le temps d’acheter des souvenirs) et on est resté barricadé dans la chambre d’hôtel. Ça nous semblait être l’endroit le plus sûr…

Quand je parle de mon expérience et de mes craintes, les américains me rassurent: avant Katrina, c’était vraiment dangereux, maintenant ça va! Cela étant dit, cette ville reste quand même la plus dangereuse des USA devant Détroit et Saint-Louis. La pauvreté, les catastrophes climatiques et la ségrégation raciale n’aide certainement pas cette population (majoritairement noire). Nevermind, let’s go to New Orleans :-)!!!

Les chauffeurs Uber nous ont également mis en garde mais honnêtement, jamais nous ne nous sommes senti en insécurité! La première chose qui me frappe quand j’arrive c’est « Oh mon dieu, ça caille !!!». Ma doudoune à San Diego était restée bien sagement au fond de mon armoire, tout comme mon parapluie. Ici, impossible de s’en passer! Je rejoins Cyrille et hop, direction le French Quarter ou le Vieux Carré (la Louisiane a appartenu à la France pour ceux qui l’ignorent ;-)). C’est un quartier historique vraiment très très animé. L’ambiance est chouette et impossible d’échapper aux concerts de Jazz. L’âme de Louis Amstrong est bien présente. Nous avons aussi apprécié l’architecture de ce quartier. De nombreux balcons surplombent le trottoir ce qui offre un abri pour le soleil ou les pluies diluviennes (climat subtropical humide), héritage du passé colonial de la ville. On peut aussi y trouver des magasins vaudou. Je mentirai si je vous disais que je n’ai pas été tentée d’acheter une petite poupée. J’ai bien quelqu’un en tête à titiller mais bon, je vais être raisonnable pour cette fois ;-)…

Le lendemain, nous sommes allé visiter le Sydney and Walda Besthoff Sculpture Garden. Dans ce parc de près de 5 hectares, on peut y découvrir de nombreuses sculptures (et même une sculpture belge!). Ce qui nous enchante également, c’est de voir les couleurs de l’automne au travers du feuillage des arbres. A San Diego, il n’y a pas vraiment de saison et ça me manquait un peu. Les chênes espagnols chargés de mousse, confèrent une atmosphère particulière à ce lieu.

Le soir, ce sera concert de blues!

Pour notre dernier jour, on avait prévu une petite virée en kayak sur un bayou avec des potes de Cyrille installés à la Nouvelle-Orléans, mais il y avait des risques d’orage donc ça a été annulé. Après concertation, on décide de partir à l’assaut du bayou à pieds. Il pleuvine mais avec nos vestes en gore-tex, ça devrait aller. On espère vraiment voir des alligators ou l’oeil du diable (pour ceux qui comme Aurélie se remémorent Bernard et Bianca). Finalement, la petite pluie s’est transformée en pluie diluvienne. On n’a pas vu d’alligators mais un serpent (ce qui me vaut maintenant des cauchemars avec des serpents et des interprétations freudiennes de ceux-ci par mon amie Nephtys ;-)). On a fini trempé mais Cyrille est content, il a vu un bayou! Pour se réchauffer, le chocolat chaud et les beignets (une des spécialité de la Nouvelle-Orléans) étaient de rigueur!

Nous avons également pu déguster la cuisine Cajun. Ça change des burgers!

Me voilà réconciliée avec la Nouvelle-Orléans!!!